Pour passer de marcheur du dimanche au grand sportif qui sommeille en vous, il y a différentes étapes. En effet, lorsqu’on effectue un effort physique le muscle squelettique concerné est en plein éveil et peut consommer différents substrats pour synthétiser de l’énergie. La molécule qui permet d’activer le muscle et qui l’aide à son bon fonctionnement est l’adénosine triphosphate (ATP).
L’activité des muscles squelettiques est liée à la consommation de cette unique molécule qui peut être synthétiser à l’aide des différentes familles de nutriments (les muscles que l’on contrôle dans le cadre d’un effet physique en distinction aux muscles non squelettiques que l’on ne contrôle pas comme les intestins, le cœur…).
Ainsi, le corps à 3 sources énergétiques pour permettre d’activer nos muscles :
- Le sucre ou glucides (unique sous d’énergie pour notre cerveau)
- Les graisses ou lipides
- Les acides aminés ou protéines
Comment produire de l’énergie pour notre organisme ?
Après un repas, les molécules de glucose se stockent dans le foie sous forme de glycogène grâce à l’insuline. De la même façon, les lipides apportés par l’alimentation se stockent par assemblage d’acide gras.
Lors de l’effort, le corps mobilise le sucre puis les lipides de nos corps pour nous permettent d’utiliser nos muscles. Dans les cas d’une malnutrition ou d’un jeun excessif où le corps ne présente pas assez de nutriments dans son corps, il va fonctionner en dégradant les fibres musculaires du muscle. Ces composés musculaires sont catalysés dans le but d’obtenir des acides aminés pouvant être utilisé en corps cétonique.
Il est dangereux d’en arriver là pour le bon fonctionnement de notre corps. Aussi tout professionnel de santé privilégiera une alimentation saine et adaptée aux besoins de votre corps, plutôt qu’une « diet ». Lorsque le corps est privé de sucre ou de graisse pendant une période donnée, il aura tendance à plus stocker lors du prochain apport en prévention d’un futur manque, ce qui provoque l’effet « yo-yo » tant redoutés dans certains régimes.
Comment le muscle consomme l’énergie ?
Un effort musculaire consomme dans les premières secondes les molécules énergétiques tout de suite présentent dans le corps. Dès que ces molécules ATP sont utilisées, le corps produit des nouvelles molécules énergétiques en dégradant dans un premier temps, le glycogène en glucose puis en brûlant les graisses dans un second temps.
Si l’effort sportif est maitrisé par la personne avec un échauffement approprié, aucune douleur n’apparaitra. Toutefois si la respiration pendant l’effort est mal gérée, on va avoir une production d’acide lactique dans les muscles à l’origine des crampes musculaires que nous ne désirons pas.
Vous pourriez vous demandez d’où vient cet acide lactique. C’est tout simple, lorsqu’on ne respire pas, on n’active pas les différentes réactions métaboliques (cycle de Krebs) produisant du dioxyde de carbone, de l’eau (transpiration) et de l’énergie. Toutefois pour avoir cette réaction on a besoin de sucre et d’oxygène. Or, si l’apport en oxygène est insuffisant alors le corps pour compenser va produire de l’énergie par fermentation lactique au niveau du muscle.
Quelles sont les règles pour devenir un sportif
Vous l’aurez compris pour devenir un grand sportif, il faut :
- Bien s’alimenter
- Bien respirer
- S’entrainer
Pour bien s’alimenter, il suffit d’apporter à son corps les nutriments essentielles dont il a besoin en regards de l’activité physique faite quotidiennement (il est évident que plus on fait du sport et plus il faut s’alimenter pour pas que le métabolisme fasse une catalyse musculaire).
Pour la respiration, ça se complique car pleins de facteurs peuvent intervenir dans le mécanisme de l’oxygénation cellulaire. Bien qu’il soit évident qu’une personne asthmatique ou atteinte de mononucléose aura plus de difficulté à être un grand sportif de haut niveau, d’autres facteurs externes peuvent également intervenir de manière favorable ou défavorable.
Toutefois, hormis le cadre pathologique d’autres facteurs peuvent réduire notre fonction respiratoire. L’alcool par exemple est un dépresseur respiratoire qui limite les capacités de notre corps. Tandis qu’une bonne hydratation permet de détoxifier le corps prévenir tout risque de déshydrations lier à l’effort.
Le dernier point pour devenir un sportif est surement le plus important avec l’entrainement. Comme avec l’expression c’est en forgeant qu’on devient forgeron, l’effort sportif s’adapte au fil du temps. Chaque sportif vous le dira dans le sport on apprend à se connaitre. Au début, vous aurez plus de chance d’avoir des crampes car votre corps ne sera pas habitué, vous n’effectuerez pas bien les mouvements, votre respiration ne sera pas adaptée à votre effort, … Il va donc falloir vous armer de détermination pour ne pas renoncer aux premières crampes.
Dans cet article, nous allons voir les produits et les astuces naturels qui peuvent stimuler votre métabolisme et ceux qui peuvent vous soulager des crampes musculaires après l’effort.
Quelles plantes peuvent aider ?
Arnica
L’arnica est une plante couramment utilisé en homéopathie pour soulager les petits traumatismes du quotidien (bobo, hématome).
A savoir cependant, que l’homéopathie permet d’avoir juste une quantité infinitésimale des principes actifs présent dans la plante. Ce qui explique que dans l’huile végétal d’Arnica montana L. on a des molécules actives qui permettent d’avoir une action anti-inflammatoire et circulatoire. Le macérat huileux d’arnica permet de préparer un muscle à l’échauffement mais également de soulager un muscle échauffé après l’effort pour éviter l’apparition de crampes musculaires. L’huile peut alors s’utiliser seule ou en synergie avec des huiles essentielles.
Gaulthérie
L’huile essentielle de gaulthérie odorante toute comme l’huile essentielle de gaulthérie couchée sont très réputées pour leurs propriétés anti-inflammatoires et antalgiques. Ces différentes propriétés qui la classe en numéro 1 des produits naturels pour soulager les muscles et les articulations, est lié à la composition chimique de l’huile essentielle riche en salicylate de méthyle.
Pour utiliser au mieux, l’huile essentielle de gaulthérie, il suffit de l’appliquer en massage sur la zone concernée dilué dans de l’huile végétale d’arnica pour améliorer l’absorption et donc l’efficacité de cette dernière.
Spiruline
La spiruline est une algue qui très utilisée par les sportifs pour sa richesse en nutriments essentiels. En effet, la spiruline permet d’apporter au corps de nombreuses vitamines comme la vitamines B1, B6, B9 et B9 ; du fer et des acides aminés. C’est un aliment apprécié par les sportifs pour son apport en protéine, tout en étant faiblement calorique. Par ailleurs, la spiruline est intéressante car elle intervient dans une meilleure récupération du corps à l’aide de la phycocyanine.
La phycocyanine est le pigment bleu de l’algue qui est moléculairement assez proche de l’EPO. L’érythropoïétine est la molécule qui intervient dans l’augmentation des globules rouge dans le sang et dans la disponibilité de l’oxygène dans tous les différents organes et muscles du corps. La spiruline intervient donc dans l’oxygénation du corps et permet de prévenir l’apparitions de crampes musculaires (en limitant la formation d’acide lactique).
Bain ou douche ?
D’un point de vue écologique et pour améliorer la circulation sanguine, la douche froide est le meilleur tonifiant qui existe.
Cependant, après une séance de sport éprouvante un bain décontractant peut soulager les muscles encore tendus de l’effort. Aussi un bain agrémenté de sel d’Epsom peut aider à relaxer et décontracter les muscles en vous prenant un bon bain chaud. Contrairement à d’autres sels, le sel d’Epsom est connu pour être riche en magnésium, en soufre et en oxygène, ce qui lui permet de répondre au besoin du muscle fatigué du sportif.