Tout bon fournisseur d’électricité s’intéresse de près à l’électricité verte. Déjà, la COP 21 a annoncé comme objectif national d’arriver à porter la part des énergies renouvelables en France à 32% pour 2030. Il s’agit notamment de réduire la dépendance à l’approvisionnement en uranium des centrales nucléaires.
Mais ce mouvement est beaucoup plus général. C’est aussi être écologique et responsable que de travailler au développement de l’électricité verte et de l’énergie propre. Chercher à utiliser une source d’énergies renouvelables, c’est vouloir le bien de tous, et tenter de préserver notre planète.
Energie renouvelable : définition
Une énergie renouvelable provient de sources renouvelées par la nature en permanence, par opposition à une énergie dont les stocks s’épuisent. Ainsi, par exemple, l’énergie nucléaire n’est pas une énergie renouvelable : l’uranium nécessaire à sa fabrication n’est pas une ressource inépuisable et qui se reconstitue vite. Les deux grandes sources naturelles d’énergies renouvelables sont le soleil et la terre. Les énergies renouvelables sont aussi appelées «énergies vertes» ou «énergies propres».
On distingue cinq filières d’énergies renouvelables : l’énergie éolienne, l’énergie hydraulique, l’énergie solaire, la biomasse et la géothermie. Leur développement aide à lutter contre l’effet de serre et le réchauffement climatique, car elles produisent très peu d’émissions polluantes en phase d’exploitation. Ce sont donc des énergies d’avenir.
Les différentes sources d’énergies renouvelables
L’énergie éolienne est bien connue. Les vents permettent de produire de l’énergie et, couplés avec un générateur, de l’électricité. Les éoliennes peuvent être « onshores », installées sur la terre ferme, ou « offshores », construites en pleine mer.
Grâce à des cellules photovoltaïques installées sur des panneaux, ou grâce à un système thermique employant un jeu de miroirs, il est possible de capter la puissance du soleil, pour produire de l’électricité, de l’eau chaude, ou du chauffage. C’est l’énergie solaire.
Une caractéristique commune à l’énergie solaire et à l’énergie éolienne est l’intermittence : elles ne produisent de l’énergie que lorsque le soleil brille ou que le vent souffle.
La force de l’eau, celle des fleuves et des rivières, est elle-aussi utilisée pour produire de l’électricité, grâce à des barrages : c’est l’énergie hydraulique. Les courants marins, les vagues et la houle peuvent faire tourner des turbines. Ils produisent ainsi de l’électricité, dans les usines marémotrices. L’eau chaude provenant du sous-sol terrestre peut également être convertie en énergie, électrique ou thermique.
Mais ce n’est pas tout. Il est possible de puiser de l’énergie dans le sol : c’est la géothermie. En exploitant en profondeur la chaleur naturelle de la terre, produite essentiellement par la désintégration des atomes contenus dans les roches, on peut extraire de l’énergie et produire de l’électricité ou du chauffage. L’avantage de la géothermie est qu’elle ne dépend pas des conditions atmosphériques.
Enfin, les matières organiques, animales ou végétales, peuvent être transformées en électricité, en chaleur, ou même en biocarburant. C’est la biomasse. Diverses méthodes de transformation peuvent être utilisées : la combustion, la pyrolyse, la méthanisation ou la gazéification. Les matières utilisées sont par exemple le bois, le colza, la betterave, les micro algues…la planète est riche !
Le développement des énergies renouvelables en France est un objectif réaliste. Il est souhaitable pour la santé de notre planète, et pour notre bien-être au quotidien. Tout le monde y gagne.