Les déchets organiques, il ne faut pas les jeter tout simplement à la poubelle. Au moins, si vous ne comptez pas vous en occuper, vous pouvez les trier et les mettre dans les poubelles appropriées afin que d’autres s’en chargent.
Aujourd’hui, je voulais donc vous parler du recyclage des déchets organiques, un procédé devint de plus en plus courant de nos jours. En effet, il est toujours possible de leur donner une seconde vie, d’une manière ou d’une autre. J’espère ainsi que cet article pourra vous en apprendre plus sur cette pratique.
Déchet organique, c’est quoi
Qu’est ce qu’on entend par déchet organique d’abord ? En faite, ce sont les déchets qui peuvent se dégrader par pas microorganisme, donc en général tout ce qui peut pourrir. Les déchets organiques proviennent ainsi de différentes origines.
Il y a les produits animaux comme le sang, la viande le lait et d’autres dérivés. Il y a les produits alimentaires, dont les fruits et les légumes principalement. Il y a aussi les déchets de jardinages, surtout présents quand vous avez chez vous un jardin : des restes d’élagages et d’autres produits. Il est aussi possible que les déchets organiques proviennent des boues résultats de processus de recyclage des eaux usées.
Pourquoi recycler des produits de ce genre ?
Il faut savoir que les déchets organiques constituent 30 % des déchets rejetés par les Français, ainsi que la majeure partie des déchets de l’Industrie agroalimentaire. Ces déchets sont donc en très grande quantité, on ne sait pas toujours quoi en faire, et les recycler permet de réduire les volumes traités par la filière classique d’incinération ( qui est une grande source de pollution en passant).
Il faut aussi recycler les déchets, car ils peuvent causer des problèmes importants quand ils ne sont pas gérés correctement. Ils représentent ainsi un risque pour la santé publique, des nuisances odorantes pour le voisinage. Si jamais ils sont exposés à la pluie, ces déchets peuvent polluer les nappes phréatiques ou endommager les sols à cause de ce qu’ils contiennent.
Autre argument intéressant aussi : un argument économique : l’île de France produit 3846 tonnes de compost par an, qui lui rapportent (à 30 € la tonne soit environ 115 000 euros par an ! Recycler, c’est faire des économies dans ce cas !
Comment le recyclage fonctionne dans ce cas ?
En faite, c’est assez simple dans son ensemble. Les déchets verts sont acheminés vers des centres spéciaux où un rapide tri manuel permet de retirer tous ou presque tous les éléments non dégradables comme les pierres, le verre, etc. À partir de là, les déchets verts peuvent être traités de deux manières : la méthanisation ou le compostage industriel.
Qu’est-ce que le compostage industriel ?
Par compostage industriel, les déchets vont être broyés, mélangés à des copeaux pour garantir une bonne aération et enfin empilés à l’air libre pour former d’énormes tas. Ils sont ensuite laissés là de six à dix mois. Des engins de chantier viennent tous les mois pour retourner les tas.
Des bactéries, des vers et des champignons vont coloniser la masse de déchets biodégradables et se nourrir de l’azote et du carbone présent. Une telle activité biologique peut faire monter la température au centre du tas jusqu’à 65 °C ! Cela permet ainsi par la suite d’obtenir un compost de bonne qualité.
Les eaux de pluie qui tombent sur ces montagnes de déchets en décomposition doivent être traitées à nouveau, car elles seront très chargées en azote. À la fin du processus, le compost a l’aspect d’une terre noire, lourde et granuleuse. Après un passage au tamis, on obtient de l’engrais naturel qu’on revend par la suite.
La méthanisation
Aussi nommé digestion anaérobie par les professionnels, le processus de méthanisation est moins développé en France que le compostage. La méthanisation fonctionne parfaitement avec des matières liquides ou très humides, pauvres en éléments structurants pour former de l’engrais par la suite.
Les déchets sont enfermés dans des cuves étanches nommées « digesteurs », où ils fermentent en absence d’oxygène. Au bout d’un mois, on obtient un gaz composé de 50 à 70 % de méthane, un gaz que l’on utilise beaucoup et un résidu organique nommé « digestat » , c’est de ce dernier dont on se sert comme engrais.