L’eau est une ressource vitale et à ce titre, nous ne pouvons pas nous en passer. Sauf que les factures peuvent peser lourd sur le budget du foyer. Disposer d’un puits qui fournit de l’eau pour le lavage des véhicules, le tuyau d’arrosage, la lessive et éventuellement de l’eau potable, offre logiquement de nombreux avantages. Mais avant de sortir votre baguette de sourcier et de commencer à creuser, il y a quelques éléments à savoir.
Qu’est-ce qu’un puits d’eau ?
Le puit ou forage d’eau est un ouvrage creusé dans le sol pour accéder à une nappe phréatique. Un système de tubage ou un dispositif équivalent permettra ensuite de remonter l’eau jusqu’en surface afin que vous puissiez l’utiliser au quotidien. Lorsque l’eau est en surface, un seau ou un contenant similaire suffit généralement pour la remonter. Dans le cas d’un puits plus profond, il est nécessaire de prévoir un dispositif de pompage manuel ou un système de pompage motorisé. De plus, si vous faites analyser l’eau de votre puits, celle-ci pourrait même être potable et serait ainsi une alternative à l’eau en bouteille.
Le puits traditionnel est un ouvrage maçonné comme on en trouve régulièrement sur les propriétés anciennes. Autrefois, il fallait creuser et bâtir à la main mais grâce aux nouvelles techniques, on peut désormais utiliser du matériel de pointe pour réaliser le forage et insérer des buses perforées. Les trous dans les buses permettent à l’eau souterraine de s’infiltrer dans le puits qui fait généralement de 7 à 8 mètres de profondeur. L’ouvrage permet donc essentiellement de collecter les eaux de surface. Sa mise en œuvre est économique mais il faut savoir que les caractéristiques du sol peuvent empêcher sa réalisation.
Le puits foré présente un diamètre moyen de 200-250 mm pour environ 30 mètres de profondeur. Sa réalisation nécessite de forer à l’aide de machines spécifiques puis de prévoir un tubage. En d’autres termes, des tubes en PVC sont introduits dans le puits pour permettre la collecte de l’eau qui sera remontée en surface. La profondeur de l’ouvrage offre accès à une plus grande quantité d’eau ce qui garantit un meilleur débit comparé au puits traditionnel. Le captage minimum est évalué à 2 m³/h et peut dépasser 5 m³/h. Les coûts sont naturellement plus conséquents.
Le puits traditionnel est une option intéressante pour couvrir de faibles consommations (tuyau d’arrosage, par exemple). En revanche, le puits foré est plus adapté si vous envisagez l’alimentation de tous vos points d’eau.
Est-ce légal d’avoir un puits ?
Oui, la loi vous autorise à disposer des eaux souterraines à condition que vous n’exploitiez que les ressources disponibles sous votre terrain. Il existe néanmoins quelques obligations à respecter.
Depuis 2009, il est obligatoire de déposer une déclaration préalable en mairie, au moins un mois avant de forer un puits à usage domestique. Le formulaire est disponible sur le site officiel de l’administration française. Un extrait du plan cadastral ou, à défaut, un plan qui permet de localiser l’ouvrage présenté à l’échelle 1/25000 doit être annexé à la déclaration. Envoyez ces documents à votre mairie par courrier recommandé avec accusé de réception.
S’il est prévu que le puits soit foré sur une profondeur de plus de 10 mètres, il est également obligatoire d’aviser la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) de votre projet. La déclaration s’effectue au moins un mois avant le début des travaux, suivant le formulaire qui vous sera indiqué par la Dreal.
En fin de travaux, vous devez contacter un laboratoire agréé qui va analyser la qualité de l’eau. Cette étape permettra de déterminer s’il s’agit d’une eau potable, adaptée à la consommation humaine, ou si la qualité de l’eau est davantage adaptée à d’autres utilisations. Le résultat de cette analyse doit être annexée à une déclaration d’ouvrage que vous enverrez à votre mairie par lettre recommandée avec accusé de réception dans les 30 jours qui suivent la fin des travaux.
Si vous êtes abonné au service d’eau, un agent du service d’eau potable peut être dépêché chez vous pour réaliser un contrôle. Cette démarche se fonde sur les éléments mentionnés dans la déclaration d’ouvrage et vise à confirmer la salubrité de l’eau souterraine en vue d’un usage domestique.
Une fois que vous aurez accompli toutes ces démarches, vous pourrez librement profiter de votre dispositif de pompage pour remonter l’eau souterraine et l’exploiter en fonction de vos besoins.
Comment trouver une veine d’eau souterraine ?
Naturellement, vous ne pouvez pas forer au hasard pour chercher une veine d’eau. Les opérations doivent être menées de façon méthodique car la présence d’une source d’eau sous votre terrain n’est pas garantie.
Dans un premier temps, essayez de repérer des signes qui confirment la pertinence de construire un puits : un cours d’eau à proximité de votre terrain, des signes d’infiltration dans votre cave, des voisins qui exploitent eux-mêmes un puits… Si vous ne disposez d’aucun indice, pensez à vous adresser aux collectivités territoriales qui pourront vous renseigner sur la localisation des nappes phréatiques dans votre zone de résidence. Vous pouvez aussi vous aider d’une carte géologique ou solliciter l’intervention d’un sourcier. Ce dernier est un professionnel qui localise les points d’eau souterrains et qui possède les capacités requises pour vous indiquer à quel endroit précis il sera pertinent de créer votre puits.
Quelle baguette pour trouver de l’eau ?
Il faut comprendre que la baguette de sourcier (ou baguette divinatoire) est un objet qui se présente sous la forme d’une tige flexible servant à la localisation d’eau eau souterraine. Il s’agit généralement d’une tige fourchue (en forme de “Y”).
Il est conseillé de chercher votre baguette dans la zone où vous comptez construire le puits. Les meilleurs bois sont ceux de noisetier (ou de coudrier), d’hamamélis de Virginie, de saule ou encore de pêcher. Ce sont des bois poreux et légers qui détectent mieux l’énergie naturelle confirmant l’emplacement des nappes phréatiques.
Tenez les deux têtes de votre baguette avec vos deux mains en orientant le pied devant vous, parallèlement au sol. Progressez en douceur, sans mouvement brusque, sur votre terrain. Si votre baguette “saute” d’elle-même en pointant vers le sol ou vers le haut, c’est le signe qu’il y a de l’eau dans les profondeurs souterraines.
Attention, la tête de votre baguette ne doit jamais pointer vers une autre personne au risque de la blesser accidentellement si vous êtes trop absorbé par vos recherches.
Retour d’expérience : j’ai trouvé de l’eau grâce à un service téléphonique
Trouver de l’eau souterraine avant la création d’un puits n’est pas une mince affaire. J’ai choisi de me simplifier la tâche en faisant appel au cabinet KLD Voyance. La consultation s’est déroulée au téléphone, pendant que je tenais ma baguette de sourcier. Grâce à ses dons, mon interlocuteur a pu capter les champs d’énergies et me confirmer si ma baguette détectait réellement une nappe phréatique. Ses précieuses indications m’ont permis de gagner du temps précieux et de faire évoluer mon projet très rapidement !
Bien sûr, il ne suffit pas d’appeler et d’attendre des révélations. Il est important de se concentrer sur la séance et de vraiment se connecter aux énergies et ondes transmises par le médium pour que l’expérience fonctionne de manière optimale.
Vous aussi, vous projetez la construction d’un puits ? N’hésitez pas à optimiser vos ressources et votre temps en vous faisant aider par un médium dont les dons vous permettront d’identifier les meilleurs endroits où creuser pour accéder à une source d’eau exploitable.